Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du mercredi 9 octobre 2019 à 15h00
Bioéthique — Article 29 a

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je remercie M. Chouat, qui a dit que j'avais atteint la sagesse. C'est justement parce que je l'ai atteinte que j'ai envie que le Parlement soit toujours plus efficace.

Je parle sous le contrôle de Mme la présidente de la commission spéciale : depuis le début de l'examen de ce texte, mes prises de parole et celles de l'ensemble des membres du groupe Libertés et territoires ont toujours visé à ce que nous puissions avancer dans la sérénité. Comme je l'ai dit à Mme Dubost, demander ces pouvoirs ne revient pas à bousculer l'équilibre général du texte. Mais nos débats ont fait naître des attentes chez nos concitoyens, et nous n'avons pas le droit, lorsque nous communiquons fortement sur tel ou tel dispositif qui va changer la vie d'un certain nombre de Français, de ne rien faire pour éviter les problèmes d'application.

J'ai été surpris de voir qu'aucun contrôle n'avait eu lieu après le vote des deux précédentes lois de bioéthique. Il a fallu le travail de Jean-Louis Touraine pour expliquer qu'il y avait des insuffisances.

Il ne s'agit donc pas ici de donner à cette délégation des pouvoirs exorbitants. L'adoption de l'amendement no 1355 honorerait le Parlement. Nous pourrons discuter ensuite de l'étendue des missions d'investigation, mais il faut que celles et ceux qui contribuent à l'application de ce texte comprennent que, sans le Parlement, rien ne se fera. Nous souhaitons défendre cette simple exigence, et je demande à chacun de bien réfléchir avant le scrutin public.

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