Je partage la volonté de M. Dharréville d'ouvrir la composition du CCNE, dont l'expertise et la pluridisciplinarité ne font pas débat : ses réflexions gagneraient en qualité si elles étaient davantage le fruit de personnalités qualifiées issues de la société civile, aux côtés des professionnels actuellement présents.
Mon amendement diffère quelque peu de celui défendu par M. Dharréville ; il vise à ajouter à la liste des membres du comité deux personnalités qualifiées issues de l'Union nationale des associations agréées d'usagers du système de santé – il s'agit d'une fédération regroupant de nombreuses associations de patients, dont certaines sont directement en lien avec les sujets de bioéthique – , ainsi que deux personnalités qualifiées issues des associations d'étudiants.
L'objectif est d'intégrer au CCNE des personnes jeunes ; en effet, voter une loi de bioéthique, y compris avec une importante dimension sociétale, revient à légiférer pour la société de demain. Les étudiants seront directement concernés par les conséquences de ces lois ; il est donc judicieux de les faire participer à des instances de réflexion de cette nature.