Intervention de Josy Poueyto

Séance en hémicycle du jeudi 10 octobre 2019 à 9h00
Violences au sein de la famille — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosy Poueyto :

Je suis à la fois émue et fière de prendre la parole, aujourd'hui, au nom du groupe Mouvement démocrate et apparentés, sur un sujet aussi sensible et dramatique que celui de la lutte contre les violences conjugales. Je ne suis députée que depuis 2017, mais mon engagement aux côtés des femmes remonte au plus jeune âge de ma période militante.

C'est donc avec le poids de quelques années de combat sur les épaules que je prends la parole devant vous, mais aussi avec la conviction qu'enfin la représentation nationale et le Gouvernement, avec l'appui du Président de la République, sont en mesure d'apporter des solutions concrètes à l'expression de désespoirs restée jusqu'à présent sans lendemain.

Bien sûr, depuis le début de la législature, nous avons traité de manière transversale la question des violences conjugales, mais il reste à renforcer notre arsenal juridique. Le 3 septembre dernier, lors du lancement du Grenelle contre les violences conjugales, le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures d'urgence. Le groupe MODEM et apparentés considère que la proposition de loi présentée aujourd'hui par notre collègue Aurélien Pradié est déjà une belle opportunité de concrétiser un certain nombre d'entre elles. Je pense en particulier au bracelet électronique anti-rapprochement.

Permettez-moi, à ce stade, d'adresser un hommage et une pensée amicale – j'ai même envie de la qualifier d'affectueuse – , à Yvette Roudy, première ministre des droits de la femme, nommée au sein du gouvernement dirigé par Pierre Mauroy, durant le premier septennat de François Mitterrand. Comment traiter ce sujet, à cet instant, sans penser à elle ? À l'époque, à ses côtés, j'ai mesuré combien il était particulièrement difficile de faire bouger les lignes. On lui doit beaucoup.

Je pense, par exemple, aux premiers plans précarité, qui ont favorisé la création d'associations agréées laïques, comme l'association Du côté des femmes, à Pau – j'espère que vous ne m'en voudrez pas de parler de chez moi. Ces associations ont défriché le terrain, et je salue tous les bénévoles et professionnels anonymes dont l'engagement est remarquable.

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