Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du jeudi 26 octobre 2017 à 9h30
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 — Après l'article 7

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Trois ans après, je suis comblé ! Là, en revanche, on décide maintenant pour 2019. Pourquoi donc ? Nous sommes toujours prêts à travailler et nous serons au rendez-vous, car nous ne sommes pas adeptes de la politique de la chaise vide. Mais vous pouviez appliquer la mesure dès maintenant ! Vous faites là un choix politique. Pour la CSG, vous n'avez pas décalé l'application de la mesure – et c'est normal car il faut des recettes.

J'apprécie beaucoup M. Véran, et il le sait. Il me demande de gager la mesure sur autre chose que les taxes sur le tabac. Mais que puis-je faire d'autre ? Il connaît comme moi l'article 40. Ne racontons pas d'histoires à nos collègues : pour passer le filtre de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, les députés ne peuvent pas engager de nouvelles dépenses sans les gager, et il n'y a pas d'autres possibilités ; c'est une règle constitutionnelle. Donc soyons raisonnables !

Vraiment, monsieur le secrétaire d'État, réfléchissez encore une seconde avant de dire non ! Emmanuel Macron veut être le Président du pouvoir d'achat. Il a raison, car sans pouvoir d'achat il n'y aura pas de croissance, et l'on voit bien que l'équilibre budgétaire est fragile, je l'ai rappelé ici hier. On pourrait donner un signal aux travailleurs, à ceux qui veulent donner plus et gagner plus ; ce serait une bonne nouvelle pour eux.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.