Intervention de Caroline Fiat

Réunion du mercredi 16 octobre 2019 à 15h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Comme je l'ai dit ce matin, la fin du numerus clausus n'a eu aucun effet positif. Une université ne se construit pas en six mois. Si vous voulez des places supplémentaires pour recevoir les étudiants, déjà serrés comme des sardines dans les amphithéâtres, il va bien falloir construire, ce qui va prendre du temps ! Parce que si c'est pour rajouter dix places dans des amphithéâtres déjà bourrés, ce sera difficile de suivre le cursus... Qui plus est, aucun poste d'enseignant n'a été ouvert, alors que les candidats sont facilement trouvables.

Pour ce qui est du choix du médecin référent par l'assurance maladie, tout le monde n'est pas véhiculé ou n'a pas la santé nécessaire pour aller chez un médecin à 5, 10, 15 ou 20 kilomètres de chez lui. Je rappelle qu'on a supprimé quasiment tous les bons de transport et que pour y avoir droit et être remboursé, c'est le parcours du combattant. N'oublions pas enfin qu'il y a parfois des accidents de la vie : vous vous cassez un genou – je sais de quoi je parle –, vous n'avez plus moyen de vous véhiculer, et c'est là que vous rendez compte que vous êtes éloigné. C'est quand même dommage d'avoir à proximité de chez vous une maison médicale prête à recevoir un médecin, qui reste vide, alors que dans le village d'à côté il y a des docteurs, parce qu'il y a une école. Les exemples de ce genre sont légion. Nous parlons de la santé des gens. Il n'y a pas de raisons qu'en fonction de l'endroit où vous habitez vous ayez un accès facile ou difficile aux soins.

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