Intervention de Ugo Bernalicis

Séance en hémicycle du mardi 5 novembre 2019 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2020 — Avant l'article 73

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Vous auriez pu indiquer que le Conseil constitutionnel avait aussi censuré la demande de rapport sur la privatisation des autoroutes et le coût de leur retour au public, rapport voté à l'unanimité de cet hémicycle. Vous voyez que je connais bien, moi aussi, les décisions du Conseil constitutionnel. Cela ne m'empêchera pas de défendre des amendements d'appel ou des demandes de rapport.

Vous nous dites d'attendre le bilan du PPNG pour savoir où on en est : il faudrait donc de la même façon attendre ce bilan avant de procéder aux fusions de services préfectoraux et de constituer les secrétariats généraux communs, qui poursuivent la logique du PPNG. Eh bien non ! Dans ce cas il ne faut pas attendre, il faut aller de l'avant, manifester la volonté politique de décentraliser les services de l'État : il y a trop de monde à Paris, il faut en mettre en régions, fusionner, faire des économies d'échelle pour remettre du personnel en « front office » comme on dit dans le jargon de la start-up nation. Ça va ! Allez raconter ça à d'autres ! On sait que le bilan du PPNG n'est pas glorieux, qu'il s'est traduit par beaucoup de souffrances chez les agents, des délais de traitements explosés.

Rappelez-vous le précédent de l'Agence nationale des titres sécurisés, qui ne concernait pas que des agents publics. Comme on ne sait pas gérer, on est passé par un appel d'offres pour qu'une boîte privée réponde au téléphone alors que ces titres sécurisés relèvent du régalien. On en rediscutera peut-être l'année prochaine.

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