Intervention de Pierre Dharréville

Séance en hémicycle du mercredi 6 novembre 2019 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2020 — Mission travail et emploi (état b)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Il va dans le même sens.

Les parcours emploi compétences, qui prennent partiellement le relais des contrats aidés depuis 2019, ne sont pas toujours adaptés à la réalité du monde associatif. L'accompagnement professionnel qu'exigent ces nouveaux contrats constitue une contrainte forte pour les petites associations, qui n'ont pas les ressources humaines nécessaires. Elles se trouvent de ce fait empêchées d'y recourir.

Le projet de loi de finances pour 2020 prévoit une réduction d'enveloppe de 200 millions d'euros en raison de l'extinction progressive des contrats aidés conclus préalablement à l'entrée en vigueur des parcours emploi compétences. Pour financer des emplois aidés supplémentaires dans le secteur associatif, nous proposons, à l'inverse, d'accroître par cet amendement de 200 millions d'euros l'enveloppe destinée aux contrats aidés.

Le secteur associatif est absolument essentiel à la vitalité démocratique, sociale, culturelle et sportive de notre pays. Il y a quelques jours, un membre du Gouvernement vantait les économies que représentait pour l'État l'engagement de bénévoles dans des associations humanitaires – je crois qu'il s'agissait en l'occurrence des Restos du coeur. Inutile de dire que je trouve ces propos scandaleux. L'utilité du mouvement associatif est avérée dans bien des domaines, et nous devons faciliter la vie d'un certain nombre d'associations qui oeuvrent au quotidien dans les territoires.

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