Intervention de Roxana Maracineanu

Séance en hémicycle du vendredi 8 novembre 2019 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2020 — Sport jeunesse et vie associative

Roxana Maracineanu, ministre des sports :

Depuis 2017, le Président de la République et le Gouvernement confirment leur engagement pour le sport français, ainsi que la pleine mobilisation de l'État pour la préparation de Paris 2024, dans un contexte budgétaire où il convient de rendre du pouvoir d'achat aux Français.

Cette année encore, cet engagement se traduit dans les chiffres du budget des sports. L'exécution du budget 2018 a permis de constater une dépense publique en faveur du sport inédite depuis plus de dix ans. Quant au budget 2019, il a consacré l'augmentation de 55 millions d'euros de nos crédits d'intervention.

Le budget 2020 – tous les orateurs l'ont rappelé – sera le budget le plus important du ministère depuis 2006. Pour 2020, le débat budgétaire s'inscrit dans le cadre d'une augmentation de 9,8 % des crédits du ministère des sports, à périmètre constant, soit un budget de plus de 710 millions d'euros. Dans le contexte budgétaire que vous connaissez, mesdames et messieurs les députés, il s'agit d'un acte fort – sans vouloir pinailler sur les chiffres.

Plus de 297 millions d'euros seront dédiés aux actions menées par l'administration centrale du ministère. Un peu plus de 129 millions d'euros seront affectés aux équipements destinés à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Enfin, 284 millions seront versés à l'Agence nationale du sport, soit un montant strictement équivalent à celui accordé en 2019. Certains d'entre vous ont évoqué une stagnation de ses moyens ; je considère pour ma part que nous assurons leur préservation et leur protection.

Le budget que je vous présente aujourd'hui maintient les augmentations budgétaires que vous avez votées l'année dernière, notamment un plan de 15 millions d'euros dédié à la lutte contre les noyades, incluant des équipements nouveaux, mobiles, utiles à l'apprentissage de la natation, et des sessions de formation à une nouvelle démarche pédagogique, qui seront proposées aux professeurs des écoles, aux éducateurs des associations et aux parents d'élèves, donc au grand public.

Ainsi, le ministère des sports et l'Agence nationale du sport auront bel et bien les moyens de leurs ambitions en 2020. Pour illustrer cet état de fait, j'aimerais appeler votre attention sur les priorités budgétaires ayant guidé la construction des équilibres financiers qui vous sont présentés aujourd'hui.

Nous prévoyons une hausse de 7,5 % du budget dédié à la lutte contre le dopage, afin de contribuer à renforcer l'éthique et la sécurité des pratiquants. Dans le contexte de la préparation des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, nous prévoyons une hausse de 10 % pour les primes attribuées aux médaillés et à leurs accompagnants.

Par ailleurs, en 2020, nous continuerons à soutenir l'accueil de grands événements sportifs sur notre territoire, avec un budget de 6 millions d'euros. Le soutien au financement des équipements de proximité et de la pratique sportive concernera 250 équipements et plus de 15 000 associations, subventionnées par l'Agence nationale du sport en 2019. La stabilisation de la contribution que lui verse l'État permettra de maintenir ces équilibres.

Bien entendu, nous continuerons à régler les 250 000 euros annuels de reste à payer du CNDS, ces dettes que nous avons trouvées – et bien trouvées ! – en arrivant.

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