Intervention de Fabrice Brun

Séance en hémicycle du jeudi 14 novembre 2019 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2020 — Après l'article 62 (amendements appelés par priorité)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Il vise à trouver des recettes pour l'AFITF en fléchant 500 millions d'euros de crédits supplémentaires. C'est une proposition que nous avions déjà formulée lors de l'examen du projet de loi sur les mobilités, et que la ministre des transports avait courageusement renvoyée à la loi de finances. Nous y sommes.

Plusieurs mois après l'examen du projet de loi d'orientation des mobilités, le compte n'y est toujours pas. Combien de petites lignes ferroviaires sans avenir faute d'engagements clairs de l'État ? Combien de routes nationales abandonnées, comme la RN102, entre le Buis d'Aps et la montagne ardéchoise ? Combien de morts au carrefour de Lafayette et combien d'accidents dans la côte de ville à Aubenas faudra-t-il pour que l'État prenne enfin ses responsabilités sur les routes nationales, en particulier dans un département qui ne compte ni autoroute ni train de voyageurs ? M. le rapporteur général sourit, mais vous avez compris que l'exemple de l'Ardèche vaut pour de nombreux territoires.

Le projet de loi d'orientation des mobilités est une boîte à outils intéressante mais dépourvue des crédits nécessaires. Ce projet de loi de finances doit les lui donner.

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