Intervention de Philippe Gosselin

Séance en hémicycle du jeudi 21 novembre 2019 à 9h00
Engagement dans la vie locale et proximité de l'action publique — Article 11 quater

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Nous avons bien entendu hier soir les propos du ministre : sa position est cohérente.

Il ne s'agit pas d'opposer élus des villes et élus des champs, contrairement à ce qu'on prétend parfois. Simplement, si le territoire français, assez morcelé, compte moins de 36 000 communes à la suite de la création des communes nouvelles, il n'empêche que la commune doit rester la cellule de base démocratique. Je rappelle qu'elle est considérée par nos concitoyens comme le territoire le plus cohérent, et que les élus les plus respectés, encore aujourd'hui, sont bien les maires, à qui on peut facilement s'identifier.

S'il n'est pas question de remettre en cause l'intercommunalité, à laquelle je suis très attaché, ni de prôner le repli sur soi – j'ai moi-même oeuvré à la création d'une commune nouvelle dans mon département, la Manche – , les communes doivent rester la porte d'entrée principale de l'intercommunalité. Les communes, notamment rurales, doivent donc pouvoir s'exprimer au sein de la CDCI, une structure plutôt bien conçue – à la fois un forum et un lieu de conférences, où l'on donne son avis et où l'on prend des décisions.

Donner un peu plus de place aux communes rurales, ça ne coûte pas cher – si vous me permettez l'expression – et cela ne remet en cause aucun principe de base. Nous lançons donc une fois encore un appel pressant en faveur des communes rurales, qui sont la porte d'entrée à la fois de la démocratie et de l'intercommunalité.

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