Intervention de Philippe Berta

Réunion du mercredi 6 novembre 2019 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur :

Sur la thèse, je pense que le constat est partagé. Il faut mieux la financer et permettre qu'elle soit plus longue, si cela s'avère si nécessaire.

Des outils de professionnalisation doivent en outre être mis en place au coeur de la thèse. Cela commence à se faire dans les écoles doctorales, mais de façon insuffisante. Nous ne pouvons pas admettre qu'un étudiant, par exemple en biologie, à la fin de sa thèse, ne sache pas ce que sont une innovation ouverte, un brevet, puisque l'on parlait de recherches appliquées, et ne connaisse pas les notions de propriété, de confidentialité… et bien d'autres termes. Il est vrai que le monde académique n'est pas très bien positionné pour donner une bonne formation sur ces sujets. C'est pourquoi je propose de prévoir une mini mission pendant la thèse, pour aller se confronter à un autre monde, qui sera, dans la majorité des cas, le monde dans lequel le thésard devra exercer ses talents.

S'agissant du PIA, on ne parle que des SATT, mais il y a aussi les laboratoires d'excellente (Labex), ou encore le fonds unique interministériel (FUI). Tous ces outils ont joué un rôle important et doivent probablement être évalués pour identifier leur plus-value. On peut citer aussi la mise en place des pôles de compétitivité, parmi d'autres éléments.

La recherche dans le domaine de la santé pose un réel problème en France, qui lui est assez spécifique, du fait de la diversité des structures intervenantes avec les universités, les centres hospitaliers universitaires (CHU), le CNRS, l'INSERM, l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Nous devons certainement résoudre un problème de multiplicité des intervenants.

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