Intervention de Véronique Delmas

Réunion du mercredi 6 novembre 2019 à 16h55
Mission d'information sur l'incendie d'un site industriel à rouen

Véronique Delmas :

Nous l'avons dit, les AASQA sont centrées sur la pollution chronique. C'est vraiment notre coeur de métier et de loin., L'indice ATMO représente la pollution chronique. C'est quelque chose qui est bien établi. En même temps, on voit bien que nous avons aussi un rôle important en termes d'information. On ne pourrait pas se dire « on ferme le site internet, on ne fait plus rien ». Nous, AASQA, qui sommes en lien avec des industries, nous sommes obligés de faire tout ce que nous pouvons pour contribuer à cela. Ce travail-là, il faut le continuer. Il y a très clairement des enjeux qui nous échappent. Nous avons besoin aussi d'être accompagnés là-dessus. Le travail de l'INERIS et le travail de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) sont vraiment essentiels. Aujourd'hui, on avance comme ça, mais il y a sûrement un travail à faire là-dessus. Je pense que les AASQA qui sont les plus concernées travaillent le plus. Il y a une fédération qui s'appelle ATMO France, qui regroupe toutes les AASQA, dont ATMO Occitanie par exemple, ou ATMO Nouvelle-Aquitaine. Il y a des AASQA qui ont gardé des noms plus connus comme Airparif, qui est l'AASQA de l'Ile-de-France. La fédération a un rôle important pour organiser le retour d'expérience. On m'a déjà demandé de faire un retour sur Lubrizol à l'assemblée générale qui va avoir lieu en décembre, de dire comment nous avons vécu l'évènement et ce que nous pouvons apporter aux autres. Il y a eu aussi toute une solidarité des AASQA. Certaines nous ont proposé de l'aide. Cela va nous aider à avancer. L'instruction a été ciblée sur les épisodes odorants, pas sur les incendies alors que 63 % des accidents industriels qui sont des incendies Cela veut dire qu'il faut être en capacité de faire des prélèvements rapides ou en tout cas de fournir des éléments pour le faire, Il y a un gap entre le travail que l'on a fait dans le cadre d'instruction et les statistiques. Il faudrait que la partie incendie qui a manqué au cadre présent soit aussi considérée.

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