Intervention de Gérald Darmanin

Séance en hémicycle du lundi 25 novembre 2019 à 16h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 — Article 3

Gérald Darmanin, ministre de l'action et des comptes publics :

Si les déficits ne sont plus acceptables pour les comptes de la sécurité sociale, ils ne devraient pas l'être plus pour les retraites.

Ainsi, s'agissant des retraites, nous devrons tenir un discours de responsabilité et trouver le moyen d'équilibrer le régime, quelle que soit la solution prônée : baisse des pensions, hausse des cotisations ou modification de l'âge de départ – car vous pouvez prendre le problème dans tous les sens, ce sont les seuls leviers. Certains ont prétendu pendant la campagne pour l'élection présidentielle qu'ils ne changeraient à rien et ont fini par changer d'avis parce que la réalité s'est rappelée à eux. Je le répète, si le déficit est mauvais pour la sécurité sociale, il l'est également pour les retraites.

Nous avons longuement débattu en première lecture de la question de la non-compensation. Le Gouvernement s'est engagé à faire la lumière sur le sujet, en collaboration avec le rapporteur général et la présidente de la commission des affaires sociales.

Je note que ceux qui ont beaucoup péché reprochent à d'autres leur comportement non vertueux. C'est souvent le cas des Fouquier-Tinville.

Ce budget est sincère. Il est affecté par les mesures de la loi MUES – nous l'avons dit et nous l'assumons – et par la croissance économique plus faible que dans les prévisions.

Nous aurons sans doute l'occasion de revenir sur cet intérêt soudain pour l'équilibre budgétaire, qui ne transparaît pas de manière aussi évidente sur d'autres sujets qui concernent la nation.

Avis défavorable.

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