Intervention de Jean-Louis Bricout

Réunion du mercredi 27 novembre 2019 à 9h35
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout, rapporteur :

J'ai déjà plus ou moins répondu à cette question. On peut inscrire cet apprentissage dans le cadre du SNU, pourquoi pas ? Mais il me paraît beaucoup plus pertinent de l'organiser au lycée, où les élèves se rendent quotidiennement, toute l'année. Par ailleurs, le SNU ne sera peut-être pas généralisé demain ou après-demain. En revanche, si nous adoptions la proposition de loi, 800 000 élèves – le SNU en concerne beaucoup moins – pourraient bénéficier rapidement d'une telle expérimentation. En outre, la qualité de l'apprentissage ne serait pas du tout la même. Dans le cadre du SNU, qui durerait deux fois quinze jours, les jeunes auraient la possibilité de se rendre sur une plateforme numérique pendant deux ans et se verraient offrir un accès gratuit à l'examen. Nous avons refusé, quant à nous, cette gratuité, car nous avons estimé que l'élève pourrait être démotivé s'il ne participait pas au financement. Au lycée, on le voit, la participation se fait sur la base du volontariat, et ils sont quasiment tous partants. De fait, le lycée est le lieu adéquat : c'est très simple et pratique pour les jeunes. Au demeurant, l'apprentissage du code de la route fait partie des missions de l'école : il est inscrit dans le code de l'éducation nationale. Ce que nous souhaiterions, c'est que l'apprentissage et le passage de l'examen aient lieu au même endroit.

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