Intervention de Michel Amiel

Réunion du jeudi 7 novembre 2019 à 9h30
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Michel Amiel, sénateur, rapporteur :

– De fait, les noyaux impliqués dans la maladie de Parkinson sont liés au système dopaminergique et les traitements actuels contre cette maladie, qui reposent essentiellement sur la lévodopa, génèrent des effets secondaires tels que des levées d'inhibition dans le domaine du jeu et du sexe. On voit donc bien que le fonctionnement du système de la récompense est au coeur des modifications de comportements. Toutefois, les interactions entre hormones et neuro-hormones sont d'une grande complexité et imparfaitement connues. On progresse très rapidement dans leur compréhension et, pour l'anecdote, quand je relis mes cours de neurophysiologie d'étudiant, j'ai l'impression de lire Ambroise Paré ! On peut donc s'attendre à des progrès considérables dans les années à venir dans ce domaine.

Je signale dans ma note, sans développer ce point, que la maturation cérébrale n'est pas identique entre garçons et filles. Cela est cohérent avec un constat qui est flagrant sur un plan épidémiologique : la délinquance des jeunes filles est plus rare que celle des jeunes hommes.

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