Intervention de Stéphane Viry

Réunion du mercredi 27 novembre 2019 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

Nous sommes tous préoccupés par la question, mais de quelle façon doit-on y répondre ? Je suis de ceux qui considèrent qu'il ne faut pas forcément toujours contraindre ou taxer. Depuis trop d'années, notre pays a cherché à régler des difficultés en utilisant ces deux leviers.

J'ai lu récemment que 44 % des médecins généralistes refusent de nouveaux patients en tant que médecin traitant car ils sont surchargés. Ce n'est pas uniquement le cas dans les zones rurales, mais aussi dans les villes moyennes, comme Épinal.

Comment adapter l'offre de soins à la demande des patients ? Je ne partage pas votre avis sur le déconventionnement et suis opposé à l'article 1er. Je crois davantage à la nécessité de laisser les territoires libres de s'organiser. Beaucoup d'élus locaux ont pris déjà des initiatives, en faveur de maisons de santé par exemple. Il faut aussi faire un effort pour aider les jeunes médecins à s'installer, tout en s'appuyant sur la formation et en faisant le lien avec les facultés, afin d'inciter les jeunes médecins à s'installer dans les zones sous-dotées.

Nous souffrons d'une pénurie de médecins, liée au numerus clausus délétère qui a longtemps prévalu, et d'un temps médical en baisse. C'est plutôt sur ces deux sujets que nous devons travailler.

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