Nous n'en avons pas fini avec la désertification médicale : la situation, déjà critique, ne cesse de s'aggraver. La distinction qui prévalait hier entre zones rurales et urbaines ne tient plus, tant les besoins sont aujourd'hui criants sur l'ensemble du territoire. Nous assistons en fait à une véritable fracture médicale. Dire que nos politiques publiques ne se sont pas emparées de cette question serait faux ; affirmer qu'elles ont été un succès ne serait pas vrai non plus.