En dépit de quelques propos peu amènes du rapporteur à mon encontre, je souhaite souligner que, sauf erreur, le statut de médecin adjoint figurait dans la proposition de loi qu'il a présentée l'année dernière. Nous partageons tant le principe que nous l'avons introduit dans le plan « ma santé 2022 ».
Monsieur Favennec Becot, nous pensons comme vous qu'il est nécessaire de faciliter et d'accélérer la possibilité de recourir aux médecins adjoints, mais cela ne saurait se faire au détriment de la qualité du service rendu et de la sécurité des patients. Or une simple déclaration ne saurait suffire à garantir les vérifications nécessaires à l'exercice de l'adjuvat, qui justifient le processus d'autorisation actuellement en vigueur. Nous partageons le souci de réduire au maximum le délai d'obtention de l'autorisation : ainsi, en lien avec l'Ordre des médecins, nous travaillons à automatiser au maximum la procédure. Mais au nom de la sécurité des patients, nous n'irons pas jusqu'à basculer vers une simple déclaration pour le recours au médecin adjoint. Avis défavorable.