Intervention de Fannette Charvier

Séance en hémicycle du mardi 21 janvier 2020 à 15h00
Questions au gouvernement — Maisons sport-santé

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFannette Charvier :

Madame la ministre des sports, dans nos sociétés occidentales modernes, l'inactivité physique et la sédentarité sont des fléaux désormais considérés par l'OMS – l'Organisation mondiale de la santé – comme les principaux facteurs de morbidité évitable dans le monde. À titre d'exemple, en France, les spécialistes considèrent que l'inactivité physique et la sédentarité font chaque année dix fois plus de victimes que la route. A contrario, les bénéfices de la pratique d'activité physique et sportive pour la santé et le bien-être ne sont plus à démontrer. Une pratique régulière, même modérée, permet ainsi de prévenir et de traiter des pathologies sévères comme les cancers, le diabète ou les maladies cardiovasculaires, mais aussi les facteurs de risque de maladies chroniques que constituent le surpoids et l'hypertension artérielle. Favoriser l'activité physique et sportive pour tous doit donc être considéré comme une cause d'intérêt général ; la pratique du sport est un enjeu sanitaire majeur en préventif ou en thérapeutique.

Cependant, sortir durablement de l'inactivité n'est pas toujours chose facile, et l'accompagnement par des professionnels de santé et du sport est souvent nécessaire. En agissant de concert, ils apportent des réponses à la fois adaptées et de proximité pour les personnes souhaitant reprendre une activité physique : c'est tout l'enjeu des maisons sport-santé, dont vous avez annoncé la labellisation des 138 premières structures le 14 janvier dernier. Elles contribueront de manière concrète, sur les territoires, à atteindre l'objectif fixé dans le programme présidentiel de 3 millions de pratiquants supplémentaires.

Madame la ministre, pourriez-vous nous préciser le fonctionnement de ces structures ainsi que l'articulation entre les différents intervenants que sont l'État, les collectivités territoriales, les associations, les professionnels du sport et les établissements de santé ? Par ailleurs, comment parvenir à ce que les maisons sport-santé rayonnent sur un territoire plus large que les seules communes sur lesquelles elles sont implantées, à savoir sur les territoires périphériques, donc en particulier ruraux, pour lesquels les accès à la santé et au sport sont déjà limités ?

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