Intervention de Gilles Lurton

Séance en hémicycle du mardi 28 janvier 2020 à 15h00
Prise en compte des droits de l'enfant à l'assemblée nationale — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Nous sommes aujourd'hui réunis pour débattre d'un sujet qui nous tient tous à coeur et qui, je l'espère, devrait faire consensus parmi les députés : la protection des droits de l'enfant dans les travaux de notre assemblée.

Le funeste constat établi par l'exposé des motifs de cette proposition de résolution est sans appel. Un enfant est tué dans le cercle familial tous les cinq jours. En outre, 73 000 cas de maltraitance sont signalés chaque année à la police nationale et à la gendarmerie. À ce sujet, je veux rendre hommage au professionnalisme des responsables d'unités d'accueil médico-judiciaire, qu'ils soient médecins, personnels soignants ou enquêteurs de gendarmerie – vous avez visité une de ces unités à Saint-Malo, monsieur le secrétaire d'État auprès de la ministre des solidarités et de la santé, et vous avez ainsi pu vous rendre compte de l'importance de ces structures qui doivent être développées et dotées de moyens suffisants. J'ajoute que 70 000 enfants restent handicapés à la suite de ces violences chaque année, et que 53 % des décès pour maltraitance interviennent entre 0 et 4 ans. Un enfant est violé toutes les heures.

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