Intervention de Nicole Le Peih

Séance en hémicycle du mercredi 29 janvier 2020 à 15h00
Protection des victimes de violences conjugales — Article 9

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

Je le défendrai en même temps que l'amendement no 76 . En effet, ils poursuivent tous les deux le même objectif, mais avec des rédactions distinctes.

Je tiens, pour commencer, à souligner la pertinence de l'article 9 qui, dans une logique de sécurisation des victimes de violences conjugales, propose une évolution bienvenue. La possession d'armes favorise le passage à l'acte. La mesure proposée est donc une mesure de bon sens, qui participera à la lutte contre les violences conjugales et permettra de réduire les risques de féminicide.

Je propose de préciser, dans l'article 9, que les armes peuvent être saisies sur les différents lieux de vie du conjoint présumé violent, au premier rang desquels le lieu de travail, afin de s'assurer que toutes les armes dont il dispose seront bien saisies. Ce point est particulièrement important quand les couples travaillent ensemble au quotidien. Je pense en particulier aux couples d'artisans ou d'agriculteurs.

Nous ne devons oublier aucune victime dans aucun milieu social, dans aucun métier, dans aucune région. L'amendement no 76 précise que les armes peuvent être saisies sur le lieu de travail. L'amendement no 201 propose une rédaction plus générale, en indiquant qu'elles peuvent être saisies quel que soit le lieu où elles se trouvent.

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