Intervention de Agnès Buzyn

Séance en hémicycle du jeudi 6 février 2020 à 9h00
Questions sur les politiques de réponses aux personnels hospitaliers en grève

Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé :

L'objectif était de revaloriser toutes celles et tous ceux qui exercent ce métier difficile, pénible. Nous savons combien ces métiers ont perdu de leur attractivité et nous avons consenti un effort considérable, puisque 200 000 aides-soignants de la fonction publique hospitalière, depuis le 1er janvier, bénéficient de cette prime. Si certains ne l'ont pas perçue en janvier parce que les feuilles de paye n'étaient pas au point, le rattrapage aura lieu en février. Tous les aides-soignants en EHPAD qui ont suivi cette formation en gérontologie recevront donc une prime de 100 euros nets par mois. Cette mesure, qui concerne 200 000 personnes dès janvier, est d'ores et déjà effective car nous avons choisi de revaloriser les métiers les plus difficiles et les moins attractifs.

Aujourd'hui, l'urgence est de redonner espoir à l'hôpital en général et aux professions qui s'y trouvent le plus en difficulté. Nous subissons aujourd'hui les conséquences du désinvestissement massif qui dure depuis plus de dix ans. Le Gouvernement ouvre de nombreuses perspectives positives, dont nous aurons l'occasion de discuter, et concrétise des annonces d'une importance considérable.

Vous citiez le cas de la psychiatrie. Vous savez que c'est ma priorité depuis mon arrivée au ministère. Son état est terrible, car elle a souffert d'un manque d'investissement et d'accompagnement depuis des années. Je viens d'annoncer une hausse du budget de 140 millions pour la psychiatrie en 2020. Tous les psychiatres ont salué cette décision. Je présenterai les autres primes tout à l'heure.

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