Intervention de Gilles Carrez

Séance en hémicycle du lundi 6 novembre 2017 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2017 — Après l'article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez :

Il se trouve, ô miracle, que l'amendement répond exactement aux critères fixés par le ministre il y a une heure : un taux d'intérêt moratoire divisé par deux – je ne reprends pas les excellents arguments de Mme Rabault – ; une loi de finances rectificative pour le modifier. Une seule condition n'est pas remplie : le Conseil d'État n'a pas été consulté, et pour cause. Il me semble que nous pouvons passer outre cette absence de concertation, d'autant que l'affaire est assez simple – les plus anciens se souviennent des débats en 2006 sur la fixation du taux.

Monsieur le ministre, vous avez souligné la nécessaire non-rétroactivité. Bien entendu, la mesure telle qu'elle est rédigée n'est pas rétroactive. Elle permet une économie substantielle. Si votre collègue Gérald Darmanin était à côté de vous ce soir, il serait probablement très heureux de cet amendement dont je regrette qu'il n'ait pas été adopté par la commission des finances.

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