Au fur et à mesure de l'examen des amendements, j'essaierai de préciser la politique du Gouvernement en matière d'immigration et d'asile.
Un premier élément de réponse a été apporté par le Président de la République. L'un des premiers lieux de partance pour l'Europe était la Libye, où les réfugiés – situation particulièrement cruelle pour eux – se retrouvaient dans des camps dans lesquels les conditions de vie étaient inhumaines.
Le premier souci du Président a donc été de rétablir la stabilité de l'État libyen. Grâce à l'action diplomatique de la France, une rencontre a pu être organisée à La Celle-Saint-Cloud entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar afin de reconstruire un État de droit en Libye. Nous en voyons les premiers fruits, puisque l'évolution des flux migratoires depuis la Libye en direction de l'Italie montre une nette diminution – de 50 % en juillet et de 70 % en août.