Intervention de Dominique Da Silva

Séance en hémicycle du samedi 29 février 2020 à 15h00
Système universel de retraite — Article 8

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Da Silva :

Je ne comprends pas cette opposition systématique à la retraite par points qui, je le rappelle, existe déjà : l'AGIRC-ARRCO, l'Association générale des institutions de retraite des cadres et Association des régimes de retraite complémentaire, et l'IRCANTEC, l'Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'État et des collectivités publiques, sont des régimes par points. Aujourd'hui, au sein de la gouvernance de ces organismes, des syndicats de salariés – qui, d'ailleurs, s'opposent pourtant à la réforme – sont parvenus à signer des accords nationaux visant à garantir la soutenabilité du point. Où est donc le problème ?

S'agissant de la règle des vingt-cinq meilleures années, comme cela a déjà été dit et redit, la base du calcul est la moitié du revenu moyen de ces vingt-cinq ans, et non la totalité du revenu. En outre, la part de la retraite complémentaire s'élève à 30 à 45 % du montant de la pension. Aujourd'hui, une bonne partie de la retraite est donc calculée par points. Pour les polypensionnés, c'est encore plus net puisque les vingt-cinq meilleures années ne correspondent pas aux meilleurs revenus, le calcul se faisant au prorata de la durée de cotisation dans chaque régime.

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