Intervention de Agnès Pannier-Runacher

Séance en hémicycle du mardi 31 mars 2020 à 15h00
Questions au gouvernement — Mesures économiques pour lutter contre la crise liée au covid-19

Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'état auprès du ministre de l'économie et des finances :

… alors qu'elles accompagnent les services hospitaliers.

Pour les entreprises, participer, c'est aussi ne pas recourir au soutien de l'État quand elles n'en ont pas besoin. C'est un principe essentiel ; encore faut-il s'y tenir.

Pour une entreprise, participer, c'est aussi – je pense que nous nous retrouverons sur ce point – consacrer ses ressources au maintien de l'outil de production, à l'investissement dans cet outil au moment du redémarrage et à l'investissement dans les compétences des salariés.

À cet égard, des grandes entreprises ont d'ores et déjà indiqué qu'elles ne verseraient pas de dividendes en 2020. C'est le cas d'Airbus et de Safran, au sein du CAC40, de JCDecaux, d'Europcar et de CNP Assurances, au sein du SBF120, et de 70 % des entreprises du Middlenext.

Par ailleurs, il n'est clairement pas envisageable que l'État soutienne, par ses garanties et sa trésorerie, des entreprises qui verseraient des dividendes. Il n'est pas question que les garanties de l'État financent des dividendes.

Un engagement a été pris : les entreprises qui auront recours aux dispositifs proposés par l'État ne verseront pas de dividendes et ne procéderont pas à des rachats d'action ; elles devront en outre diminuer de 25 % la rémunération globale de leurs dirigeants. À défaut, elles devront rembourser les sommes perçues et verser des pénalités de retard.

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