Intervention de Charlotte Parmentier-Lecocq

Séance en hémicycle du mardi 31 mars 2020 à 15h00
Questions au gouvernement — Rapatriement des français établis hors de france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq :

Monsieur le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, je vous adresse cette question, relative à la situation des Français bloqués à l'étranger, au nom de ma collègue Anne Genetet. Roland Lescure et Christophe Di Pompeo s'y associent.

La pandémie concerne tous les pays. Pour en limiter la propagation, beaucoup ont fermé leurs frontières sans préavis, plongeant brutalement plus de 130 000 de nos compatriotes dans l'impossibilité de regagner la France. Les agents du ministère de l'Europe et des affaires étrangères ont répondu à cette situation aussi complexe que soudaine avec une abnégation et un sang-froid admirables. Ils sont l'honneur de la France, et Mme Genetet tient à les remercier au nom de la représentation nationale.

Au 31 mars, ils ont assuré le retour de plus de 100 000 ressortissants français « de passage », en déplacement touristique ou professionnel. Tandis qu'ils redoublent d'efforts pour bâtir des solutions, Anne Genetet tient à signaler que, malgré votre demande de modération, certaines compagnies aériennes ont, de manière opportuniste, cherché à profiter de la situation en pratiquant en classe économique des prix nettement supérieurs aux tarifs ordinaires. C'est inacceptable. Vous l'avez dit vous-même, monsieur le ministre, on s'en souviendra – et les Français aussi.

Anne Genetet vous pose donc les trois questions suivantes. Quels moyens l'État met-il en oeuvre pour ramener en France ces compatriotes toujours bloqués à l'étranger ? Quel pouvoir a-t-il dans ses négociations avec les compagnies aériennes afin qu'elles proposent des vols commerciaux à prix coûtant ? Enfin, comment la France peut-elle aider ces autres naufragés du Covid-19 que sont nos compatriotes qui ont perdu leur titre de séjour car il était lié à un emploi brutalement supprimé par la crise, en particulier les jeunes titulaires d'un visa vacances-travail en Australie et en Nouvelle-Zélande, dont bon nombre sont désormais sans ressources ?

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