Intervention de Olivier Véran

Séance en hémicycle du mardi 7 avril 2020 à 15h00
Questions au gouvernement — Capacités d'accueil des malades à la fin de la crise

Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé :

Concernant l'avenir de l'hôpital, et en particulier celui de Nancy, je crois que nous ne sommes pas loin de partager le même état d'esprit, monsieur Peu. Je comprends parfaitement l'émotion qui a suivi l'intervention d'un serviteur de l'État qui, j'imagine, a cru bien faire en rappelant l'existence d'un plan de réorganisation. J'ai immédiatement annoncé publiquement que tous les plans de réorganisation, de restructuration, de réduction de lits étaient suspendus.

L'heure est à la mobilisation de tous, aux côtés des soignants qui sauvent des vies. Je crois que dans le jour d'après, comme l'a dit le Président de la République, nous aurons à repenser notre modèle sanitaire et hospitalier pour tenir compte des enseignements de cette crise sanitaire, avec ses incroyables réussites, comme l'augmentation du nombre de lits en réanimation, la mobilisation sans faille ou la capacité de réaction permettant, partout où le pic est très élevé, de faire face – car les soignants font face, avec bravoure et courage – mais en prenant aussi en considération les tensions constatées et en mesurant les implications sur l'organisation du parc hospitalier et sur les plans de financement ainsi que sur les carrières. Ce sont des questions fondamentales.

S'agissant plus particulièrement de l'hôpital de Nancy, j'ai été clair, et le Premier ministre lui-même a écrit au président de la commission médicale d'établissement et au directeur général de l'hôpital de Nancy pour les rassurer : nous ne pouvons pas être plus clairs.

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