Intervention de François Pupponi

Séance en hémicycle du vendredi 17 avril 2020 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2020 — Après l'article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Je souhaiterais compléter les propos de Gilles Carrez par un exemple précis : la région Île-de-France a acheté des masques et a demandé aux conseillers régionaux de les distribuer. À Sarcelles, nous en avons fourni 1 000 à chaque pharmacie, libre à elles de les vendre comme elles le souhaitaient. Le lendemain, l'ARS et le préfet leur ont interdit de les vendre aux patients, même s'ils sont revenus sur cette consigne.

Les collectivités locales et les entreprises parviennent maintenant à trouver des masques, même si c'est un peu surréaliste qu'elles doivent se débrouiller seules pour en avoir. Quant aux pharmaciens, ils doivent être libres de décider à qui ils les vendent, mais les textes ne les y autorisent pas. Il est anormal qu'une épicerie puisse vendre des masques lorsqu'elle s'en est procuré. J'aimerais obtenir une réponse à cette question car les gens ne comprennent plus. Il faut mettre de l'ordre, dès lors que la pénurie est moins forte.

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