Intervention de Delphine Batho

Séance en hémicycle du vendredi 17 avril 2020 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2020 — Après l'article 9

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Il n'en est pas question. Mme la secrétaire d'État vient à juste raison de rappeler que l'amendement de Bérangère Abba n'a strictement aucun intérêt ; il est même en deçà de la charte RSE de l'Agence des participations de l'État ; c'est donc un amendement cosmétique destiné à « faire semblant » .

J'en reviens à mon amendement no 248 . Il ne tient qu'à vous, monsieur le rapporteur général, de le sous-amender si vous voulez que le Haut Conseil pour le climat soit saisi rapidement afin que des décisions soient prises au plus vite. Il pourrait en effet rendre dans des délais extrêmement brefs un avis sur les stratégies industrielles dans le secteur aérien ou dans le secteur automobile et ses préconisations seraient rendues publiques. Ensuite, rien ne changerait quant au rapport entre l'expertise scientifique et la décision publique : l'État est libre de suivre les préconisations du Haut conseil. Mon souhait est qu'il les suive…

Le Conseil scientifique Covid-19 travaille rapidement. Or la France, figurez-vous, dispose d'une même instance pour le climat. Rien ne justifie donc qu'on ne saisisse pas le Haut Conseil pour le climat au sujet d'une décision aussi lourde que celle qu'il faut prendre concernant les deux principaux secteurs d'activité industrielle dépendant des énergies fossiles.

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