Intervention de Frédéric Petit

Réunion du mercredi 25 mars 2020 à 15h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Je vous signale, mes chers collègues, que j'ai été approché par les collègues de la Sejm, le parlement polonais, intéressés par nos modalités de travail à distance : ils n'imaginaient pas que l'on pouvait travailler et délibérer ainsi.

Je m'associe aux félicitations adressées au centre de crise, qui associe très efficacement tous les parlementaires représentant les Français de l'étranger – députés comme sénateurs –, quelle que soit leur couleur politique, pour aider tous nos compatriotes en difficulté. Mes collègues ont raison : il faut trouver des mécanismes afin de n'encombrer ni les consulats ni le centre de crise.

Vous avez parlé de continuité de l'action diplomatique, je parlerai de la diplomatie d'influence : ce doit être une réalité dans tous les domaines – économiques, scientifiques, éducatifs, etc. Or les mesures prises en France ne s'appliquent pas intégralement à tous les statuts de la France à l'étranger. Nous devrons y réfléchir quand la crise sera finie.

Dans les jours ou les semaines à venir, nous allons devoir gérer une autre urgence : celle des Français de l'étranger qui feront face à des problèmes sanitaires dans des pays où ils ne sont pas correctement couverts. Comment l'envisagez-vous ? Dispose-t-on d'une carte des pays voisins de leur lieu de résidence où ils pourraient être correctement accueillis, sans que nous ayons à les rapatrier en France ? La réponse sera-t-elle graduée en fonction de la présence, ou non, de solutions dans leur pays de résidence ?

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