Intervention de Alexis Corbière

Séance en hémicycle du vendredi 10 novembre 2017 à 9h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 - projet de loi de finances pour 2018 — Mission conseil et contrôle de l'État (état b)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

En 2012, l'ancien Président de la République François Hollande et la majorité de l'époque, à laquelle vous participiez, monsieur le secrétaire d'État, avaient accepté de ratifier le traité européen préparé par Mme Merkel et M. Sarkozy quelques mois auparavant. Cet épisode, selon nous, n'était pas très glorieux car, durant sa campagne, François Hollande s'était engagé à renégocier un texte qui limite la souveraineté budgétaire des États au profit des instances européennes. Depuis que la France est soumise aux règles de ce traité, le Haut Conseil des finances publiques a été créé, pour vérifier que les orientations budgétaires du pays correspondent bien aux directives financières européennes.

En ce qui nous concerne, – vous connaissez notre constance, monsieur le secrétaire d'État – , nous n'avons pas changé d'avis : ce n'est pas à la Commission européenne de décider à la place du peuple français et de ses représentants. Ce n'est pas non plus au Haut Conseil des finances publiques d'intervenir dans les décisions que prennent les élus de la nation.

Cet amendement vise donc à supprimer les crédits alloués à cette instance qui, selon nous, n'a pas lieu d'être et, pourquoi pas, à les affecter à la sauvegarde d'emplois, par exemple ceux de l'usine de GM& S, à La Souterraine.

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