Intervention de Éric Woerth

Séance en hémicycle du mercredi 10 juin 2020 à 15h00
Débat sur le rapport d'information de la commission des finances sur le printemps de l'évaluation consacré à l'évaluation des politiques publiques 2020

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous nous retrouvons ici, monsieur le ministre de l'action et des comptes publics, mes chers collègues – et je réinvestis la tribune – , pour débattre du troisième printemps de l'évaluation, ce dispositif d'évaluation des politiques publiques que l'Assemblée nationale a organisé depuis maintenant deux ans.

Lorsque nous pensions, à l'automne dernier, lors de la discussion du budget pour 2020, aux travaux d'évaluation que la commission des finances allait mener au printemps et que nous avions pris l'habitude d'aborder de manière de plus en plus organisée au travers de thèmes choisis par les rapporteurs spéciaux, nous ne savions pas qu'un virus allait changer les choses… S'il ne s'agissait que du printemps de l'évaluation, ce ne serait pas très grave ; cela l'est évidemment beaucoup plus quand il s'agit de l'état sanitaire des Français ou de l'état économique de la France. Nous n'avons donc pas voulu maintenir l'exercice tel qu'il était prévu, pour éviter de perturber celui – plus important – de la reprise. Notre commission a néanmoins souhaité aller plus loin en demandant à ses rapporteurs spéciaux de pratiquer un exercice assez inédit, à savoir à la fois analyser l'utilisation des crédits de l'année précédente, comme de coutume, mais aussi et surtout répondre à la question suivante : quel est l'impact de l'actuelle crise sanitaire en termes de mobilisation des crédits budgétaires et de déploiement des politiques publiques ? Nos rapporteurs ont donc été conduits à se demander dans quelle mesure la crise avait une incidence sur les projets en cours ou sur telle ou telle politique publique, et quelles en avaient été les répercussions budgétaires. Ils ont mené à bien leurs travaux dans des conditions difficiles, puisqu'il n'était pas simple de joindre des interlocuteurs dans les administrations, ceux-ci étant souvent occupés par d'autres priorités ; il est donc complexe d'essayer d'en tirer des conclusions aussi approfondies qu'ils l'auraient souhaité. Je ne vais pas énumérer pour chacun des quarante-cinq rapports spéciaux et pour chacune des dix-sept commissions d'évaluation des politiques publiques…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.