Intervention de Laurent Saint-Martin

Séance en hémicycle du mercredi 10 juin 2020 à 15h00
Débat sur le rapport d'information de la commission des finances sur le printemps de l'évaluation consacré à l'évaluation des politiques publiques 2020

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Cette troisième édition du printemps de l'évaluation fut bien entendu particulière. La commission des finances a toutefois su s'adapter rapidement, en centrant ses travaux sur le thème de l'impact de la crise sanitaire du covid-19 sur les crédits et sur les politiques publiques financées par l'État. Je souligne la grande qualité des travaux des rapporteurs spéciaux – j'ai pu la constater lors des quatre grandes réunions d'évaluation des politiques publiques qui ont eu lieu. Je les remercie à nouveau pour leurs études fouillées, pour cette expertise que chacun d'entre eux a désormais acquise et qui nous est extrêmement précieuse. Grâce à eux, en dépit des circonstances exceptionnelles, cet exercice de la commission des finances est encore monté en puissance cette année. Rappelons que nous avons bénéficié du concours du Gouvernement, que je remercie d'avoir déposé plus tôt les rapports annuels de performances pour permettre aux parlementaires de disposer d'un temps d'analyse plus long, ce qui est utile et a été apprécié. Parallèlement, la Cour des comptes a avancé la publication de ses notes d'exécution budgétaire et de son rapport sur le budget de l'État. Je remercie ses magistrats pour les efforts qu'ils ont consentis afin que le Parlement dispose d'une information de qualité et exploitable dans des délais corrects. Le printemps de l'évaluation s'installe durablement et je souhaite que nous poursuivions sur cette lancée l'année prochaine.

Au-delà de l'exercice d'évaluation des politiques publiques, le printemps de l'évaluation a permis depuis sa création de renforcer le contrôle de l'exécution budgétaire. Cet aspect n'est en rien à négliger, car c'est en s'interrogeant sur les bonnes comme sur les mauvaises surprises d'une exécution budgétaire que le Parlement renforce la portée de l'autorisation parlementaire. Je le répète une fois de plus : il faut faire plus de printemps, moins d'automnes,

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