Intervention de Charles de Courson

Séance en hémicycle du mercredi 10 juin 2020 à 15h00
Débat sur le rapport d'information de la commission des finances sur le printemps de l'évaluation consacré à l'évaluation des politiques publiques 2020

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Écoutez-moi, madame Gregoire, avant de protester ! Très rares sont ceux – n'est-ce pas, monsieur l'ex-rapporteur général ? – qui font de vraies propositions d'économies. De ce point de vue, ils n'aident pas beaucoup le Gouvernement.

En conclusion, je voudrais dire qu'il s'agit avant tout d'une pratique politique du Parlement, qui lui permet de se placer dans une logique constructive de contrôle et d'évaluation, au-delà du fait majoritaire. Cela est essentiel au bon fonctionnement de nos institutions, car seul le processus budgétaire est capable d'encadrer des choix de gouvernance et de politique dans chacun des domaines d'une manière concrète et réaliste. Dans le prochain budget de relance – en tout cas, dans la loi de finances initiale et la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021 – , nous devrons assurer les moyens de nos ambitions et limiter le recours à l'endettement, c'est-à-dire faire des économies. Je suis étonné de constater que dans cette situation, personne n'appelle à faire des économies sur ce qui est moins urgent, moins prioritaire.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.