Intervention de Julien Borowczyk

Séance en hémicycle du lundi 15 juin 2020 à 16h00
Dette sociale et autonomie — Motion de rejet préalable (projet de loi)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

La question n'est pas d'acheter sur plan, mais de construire sur des bases solides : tel est notre engagement.

Notre dyptique, depuis le début, est libérer et protéger : libérer, tout d'abord, les Français d'impôts supplémentaires, contrairement à vos propositions qui nous conduiraient à en lever ; libérer également l'ACOSS de dettes exceptionnelles, dans une situation exceptionnelle, du périmètre médico-social, en les confiant à un organisme connu et reconnu, la CADES, qui gère très bien le capital et les intérêts ; protéger, ensuite, notre système social, dont l'autonomie financière garantit l'indépendance ; protéger également les soignants, les établissements de santé, grâce tant à la reprise de la dette qu'au Ségur de la santé. Telles sont nos fondations.

La cerise sur le gâteau est la création de la cinquième branche, afin de protéger l'autonomie des Français, une cinquième branche si souvent annoncée et proposée sans jamais être réalisée. Afin de la mettre en place, nous annonçons les premières lignes de son financement.

Plutôt que de développer la dette d'État sur un temps long, nous nous engageons dans une démarche responsable et solidaire, parce qu'à la dette intergénérationnelle, nous préférons le lien intergénérationnel. Le groupe de La République en marche votera donc contre la motion de rejet préalable.

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