Intervention de François-Michel Lambert

Séance en hémicycle du mercredi 1er juillet 2020 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2020 — Après l'article 2 (amendements appelés par priorité)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Bien sûr que j'accepte de présenter ces trois amendements en même temps, et peut-être même tous les autres, pourquoi pas ? Nous avons bien compris que ce texte n'était pas là pour changer le monde d'après la crise, mais simplement pour présenter le budget décidé par quelques-uns dans un bureau. L'Assemblée nationale n'est plus maître du budget de l'État. C'est tout à fait clair ce soir.

Les mesures que je propose dans ces amendements sont attendues depuis longtemps. Elles permettraient de relancer l'économie des territoires en redonnant du pouvoir d'achat aux Français. Elles visent à favoriser la réparation, la réutilisation et le réemploi et sont soutenues par la convention citoyenne pour le climat – laquelle, 48 heures après que ses membres ont été reçus par le Président de la République, a déjà explosé en vol. Après le Président, le ministre de l'économie et des finances a exprimé ses réticences sur plusieurs de ses propositions. Mais à quoi servait-il de tirer au sort 150 citoyens et de les faire travailler pendant neuf mois si c'est pour dire à la fin que rien ne changera ?

Je suis fort désolé que nous n'avancions pas dans le domaine de l'économie sociale et solidaire. Ces trois amendements pourraient favoriser la création d'emplois de proximité pour des personnes qui ont cruellement besoin de retrouver une activité au quotidien et du pouvoir d'achat. Mais ils n'ont aucune chance face à cette majorité qui se dit pourtant soucieuse de l'intérêt commun et des priorités de la convention citoyenne pour le climat.

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