Intervention de Olivier Becht

Séance en hémicycle du jeudi 2 juillet 2020 à 9h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2020 — Après l'article 4 (amendements appelés par priorité)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Nous avons des points de désaccord, mais c'est aussi l'honneur d'une majorité d'en avoir et de pouvoir en débattre.

Premier point de désaccord : vous prétendez que si l'on ne continue pas à réduire la taxe additionnelle sur la CFE, on va priver les entreprises d'une trésorerie dont elles ont besoin.

Or il me semble que nous sommes dans un processus d'écrêtement tel que la baisse de ressources des CCI profite au budget de l'État sans se ressentir encore dans la trésorerie des entreprises puisque, vous l'avez dit vous-même, la baisse du taux n'interviendra qu'à partir de 2022.

Deuxième point de désaccord : ce qui se passe au niveau local. Certaines CCI ne sont peut-être pas assez performantes, mais d'autres – comme celle de mon territoire – sont extrêmement impliquées. Pour ma part, je n'ai pas rencontré le président de la CCI, mais je sais ce qu'elle fait pour les entreprises, la formation, la gestion des ports fluviaux. En pleine gestion de crise, il est important de ne pas couper les pieds de ces activités.

Je vous en supplie : écoutez-nous. Nous ne remettons pas en cause la trajectoire, mais nous demandons un moratoire de quelques mois ou d'une année, au moment où nous sommes en train de gérer la crise. Lorsqu'on veut faire redémarrer une voiture, que l'on remet de l'essence dans le réservoir, ce n'est pas le moment de dégonfler les pneus.

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