Intervention de Jean-Michel Blanquer

Séance en hémicycle du lundi 13 novembre 2017 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 - projet de loi de finances pour 2018 — Enseignement scolaire

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale :

Monsieur le député, l'accueil des élèves en situation de handicap est, vous le savez, une priorité de ce gouvernement et un choix qui a été très clairement affirmé par le Président de la République pendant la campagne présidentielle.

C'est un sujet sur lequel je travaille très étroitement avec Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des personnes handicapées. Il est à noter que, dans un gouvernement restreint, ce poste est occupé par une personne qui travaille de manière très concentrée et en liaison permanente avec mes services.

L'accueil croissant des élèves en situation de handicap se confirme en cette rentrée 2017 : nous avons environ 300 000 élèves, dont 172 000 dans le premier degré et 128 000 dans le second degré, ce qui représente une augmentation de 7 % par an depuis 2012 et une hausse soutenue de 10 % par an dans le second degré. Ce sont des chiffres très importants, qui peuvent du reste, à certains égards, interroger quant à notre système d'identification.

Ces dernières années ont été marquées par une certaine amélioration qualitative, mais beaucoup reste évidemment à faire, notamment en matière de formation des personnels.

Je tiens aussi à évoquer la plate-forme téléphonique « Aide handicap école », dont je rappelle le numéro : 0810 55 55 00, qui permet normalement de répondre à toutes les demandes des familles.

Nous avons aussi voulu, en cette rentrée, améliorer l'accueil humain avec, comme vous l'avez rappelé, 30 000 AESH, dont 8 000 nouveaux postes, qui s'ajoutent aux 50 000 contrats aidés. Ce sont des chiffres très élevés.

Pour les 30 % d'élèves en situation de handicap scolarisés avec l'appui d'un dispositif collectif ULIS, la rentrée 2017 est marquée par l'ouverture de 57 ULIS dans le premier degré et de 208 dans le second degré. Ce sont donc des efforts très importants.

Pour le futur, nous devons scolariser plus, plus longtemps et mieux – c'est le sens de l'expression : « école inclusive ». Comme vous le voyez, ce budget marque une volonté d'aller toujours plus loin en ce sens.

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