S'agissant du premier paradoxe, la conciliation de la simplicité et de l'ambition, le temps, répétons-le, demeure notre principale contrainte en ce qu'il proscrit toute forme de complexité dans l'action. Nous devrons préférer des projets peu nombreux mais que nos concitoyens pourront facilement s'approprier, du fait de leur faible incidence dans leur vie quotidienne, à une multitude de dispositifs dans lesquels ils pourraient, comme les administrations chargées de les mettre en oeuvre, se disperser.
Vos propositions en faveur de l'emploi des jeunes, priorité que nous partageons pleinement, montrent le chemin à suivre : pas un jeune ne doit rester sans emploi ni formation, grâce à la mobilisation de toutes les ressources de l'apprentissage, de la formation, de l'insertion, du service civique.
Nous souhaitons qu'il en soit de même pour l'élargissement, que nous soutenons, des mécanismes de participation ou d'intéressement. Ces derniers ne fonctionneront que si leur recours ne se transforme pas en course d'obstacles. Cependant, la simplicité ne doit pas faire obstacle à la vision, ni la reconstruction à la réinvention.
Le Président de la République a affirmé hier que la France pouvait redevenir une grande nation industrielle grâce à l'écologie et par l'écologie, mais l'écologie du mieux, non l'écologie du moins.