Intervention de Raphaël Gérard

Séance en hémicycle du mardi 14 novembre 2017 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 - projet de loi de finances pour 2018 — Après l'article 52

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Gérard :

Je ne sais pas chers collègues, dans quel monde vous vivez, mais le marché de l'art s'est, depuis toujours, construit autour de marchands, d'artistes et de collectionneurs. Aujourd'hui, que vous le vouliez ou non, l'art reste une réalité économique importante.

Or notre marché de l'art a besoin de collectionneurs et de mécènes pour fonctionner. Si la place de Paris a réussi, au cours des dernières années, à retrouver quelque couleur ainsi qu'une certaine visibilité sur la scène internationale, c'est bien parce que Paris compte à nouveau de grands collectionneurs et de grands mécènes qui soutiennent nos artistes, ceux-là mêmes que vous prétendez défendre.

Un art qui ne vivrait que des subsides de l'État serait au mieux un art petit-bourgeois et académique, au pire un art de propagande, qui vous plaît peut-être, mais qui, de toute façon, est passé de mode.

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