Comme ceux que nous avions présentés pour modifier le corps de l'article 1er, il a pour objectif de réduire la durée de la programmation de dix ans à sept ans, pour plusieurs raisons.
D'abord, notre voisin allemand a annoncé sa volonté de consacrer 3,5 % de son PIB aux dépenses de recherche et de développement d'ici à 2025. La France se doit de rester dans la course.
Ensuite, nous estimons qu'avec un horizon fixé à 2030, la portée de la programmation des crédits budgétaires ne peut qu'être limitée et qu'il faut donc réduire cette période.
Enfin, afin de rattraper le retard de la France au niveau international, il est essentiel d'adopter un rythme plus soutenu dans la montée en puissance des crédits budgétaires.