Avec l'essor du traitement massif de données, dont l'intelligence artificielle est très friande, nombre d'informations utiles à la recherche, passées aux mains de sociétés privées, demeurent inaccessibles aux chercheurs. En outre, les données sont devenues une richesse et un enjeu de souveraineté majeur ; leur utilisation est nécessaire notamment en matière de santé publique, en particulier dans les études sur le génome, et l'accès à celles qui sont récoltées en population générale pourrait bénéficier à la science – je pense par exemple aux données issues des tests ADN récréatifs, que l'on pourrait chercher à récupérer.
L'amendement propose qu'une réflexion et des travaux soient engagés afin de faciliter l'accès à ces informations dans les conditions qui seront jugées appropriées, par exemple en s'appuyant sur des protocoles d'accord entre l'ESRI et des sociétés privées. Il s'agit d'ouvrir la voie à la récupération de données se trouvant aux mains de sociétés privées.