Des diverses raisons qui poussent le groupe UDI et indépendants à voter cette motion de rejet préalable, je ne retiendrai qu'une seule : le manque total de respect du Parlement et des droits. Comme l'a dit Philippe Gosselin, il y a quelque chose d'assez surréaliste à ce qu'un sujet aussi fondamental, aussi important, qui touche à la fois à la santé de nos concitoyens et à leurs libertés fondamentales, soit débattu un jeudi après-midi, après l'examen de textes dont la portée, si elle n'est pas à négliger, n'avait rien de comparable avec celle du débat actuel. S'y ajoute le fait que le ministre des solidarités et de la santé, présent au début du débat, va tenir pendant nos travaux une conférence de presse…