Toujours est-il que les annonces faites par le ministre le 23 septembre vont dans le même sens. Le classement de la métropole Aix-Marseille et de la Guadeloupe en zones d'alerte maximale correspond à un confinement de la population à peine dissimulé. Les Parisiennes et les Parisiens devraient connaître dans les prochaines heures le même sort.
Amnesty International, dans son rapport publié le 29 septembre, dénonce explicitement l'attitude des autorités envers le droit de manifester. Le droit de se réunir pacifiquement est désormais anémié, du fait des restrictions instituées après le confinement. Le Gouvernement entretient toujours un climat anxiogène et culpabilisant. Nous pouvons donc légitimement nous demander si la situation sanitaire n'est pas devenue le parfait prétexte pour restreindre durablement nos libertés.