Plusieurs arguments ont déjà été exposés, mais, six mois après la proclamation de l'état d'urgence et l'entrée dans le confinement, il faut en tirer les enseignements. La première chose à savoir, c'est que nous ne sommes plus dans l'urgence. Il y a certes de vrais problèmes sanitaires, les chiffres le montrent, y compris des difficultés à accueillir dans certains établissements des personnes en réanimation. Je constate du reste que six mois après, on en est toujours au même nombre de lits de réanimation, ce qui est tout de même assez problématique. Je ne sous-estime évidemment pas la difficulté à pouvoir mobiliser davantage de professionnels de santé, car j'ai bien conscience qu'on ne les forme pas d'un coup de baguette magique, mais cela m'interpelle, comme beaucoup de nos concitoyens, de voir que nous sommes à nouveau dans une situation de flux tendus, avec des choix à faire…