Je vais m'exprimer, monsieur le président : cela me permettra de poursuivre mon propos ! Il est tellement rare qu'on parle de discothèques dans l'hémicycle, que je vais prendre un peu de temps.
Qu'est-ce que la nature intrinsèque d'une discothèque, qui l'empêche aujourd'hui de proposer un protocole pour permettre une ouverture réglementée, surveillée, contrôlée, avec beaucoup moins de monde que sa capacité normale ?
Je rappelle qu'en matière de sécurité incendie, les ERP – établissements recevant du public – sont classés. Les discothèques sont des établissements de type P, qui ne peuvent donc pas recevoir plus de quatre personnes pour trois mètres carrés.
Pour les établissements de type N, les restaurants et les débits de boisson, l'effectif maximal est d'une personne pour deux mètres carrés. Or les discothèques proposent de passer à deux personnes pour quatre mètres carrés, soit le même ratio que le protocole des établissements de type N. Je rappelle que ces catégories ne correspondent qu'à une réglementation contre les incendies. Ce que j'aimerais savoir, monsieur le secrétaire d'État, c'est ce que recouvre selon vous la nature intrinsèque des discothèques qui les empêcherait d'ouvrir en dépit d'un protocole très strict.