Intervention de Philippe Gosselin

Séance en hémicycle du jeudi 1er octobre 2020 à 21h30
Prorogation de l'état d'urgence sanitaire — Article 1er bis

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

On peut toujours se gargariser de territorialité en se targuant d'en faire une pierre angulaire et de tenir compte des élus locaux. En réalité, dès qu'on entre dans le vif du sujet, les premières déclarations passées, on se rend compte qu'il est toujours très compliqué pour l'État central de lâcher du lest. Il vous faut absolument des chiffres nationaux pour vous rassurer, monsieur le ministre, et vous allez même jusqu'à prendre des exemples caricaturaux pour illustrer cette nécessité. Nos concitoyens ont du bon sens, ils voient bien, intuitivement, qu'il y a une différence entre le Stade de France et ses 80 000 places, même s'ils n'y sont jamais allés, et un mariage.

Faites donc un peu confiance à ce bon sens, même si on peut le prendre dans tous les sens – souvenons-nous du sketch de Devos : « il n'y a plus de bons sens, ils sont uniques ou interdits ». Cela nous permettrait quand même de parvenir à quelque chose. L'amendement de notre collègue Houlié a certes été adopté à l'unanimité en commission mais il ne correspondait pas au plan initial et c'est faute de mieux, presque contraints et forcés, que certains l'ont soutenu. Ne laissons pas passer l'occasion d'aboutir à une vraie ouverture qui prenne en compte les besoins locaux, grâce à une réglementation « strictement » – terme que nous réintroduisons – adaptée et donc équitable, susceptible d'être interprétée comme telle par les tribunaux.

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