Intervention de Jean Lassalle

Séance en hémicycle du vendredi 2 octobre 2020 à 9h00
Accélération et simplification de l'action publique — Article 33

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Il est vrai que nous nous connaissons bien, monsieur le président, mais, surtout, depuis le début de la matinée, j'ai déjà accepté à trois reprises de ne pas m'exprimer.

J'adhère très largement aux propos de M. le ministre de l'agriculture. Comme beaucoup d'autres députés, je suis d'accord pour dire que notre forêt est citée en exemple dans le monde entier et que l'ONF, qui est l'une des plus vieilles administrations de notre pays, est respecté. Mais le problème n'est pas là, et ce depuis plus d'une trentaine d'années.

J'ai longtemps été maire de ma commune, et pendant vingt ans nous avons assis la moitié de notre budget de fonctionnement sur les revenus issus des coupes forestières. À l'époque, c'était une chance d'avoir de la forêt. Mais aujourd'hui c'est un poids mort pour les communes car il n'y a personne pour les entretenir, elles coûtent horriblement cher et, faute d'être jardinées, elles périclitent. Cela vient du fait que nous avons laissé une financiarisation rampante spolier en totalité les finances publiques de l'État.

Ensuite, monsieur le ministre, je ne sais pas ce que vous pensez des chambres d'agriculture puisque vous ne vous êtes pas exprimé sur le sujet. Elles sont anciennes, mais tout ce qui est ancien n'est pas forcément mauvais. Elles fonctionnent tout en représentant l'ensemble des courants de pensée – vous savez, monsieur le président, combien ils sont tranchés, chez nous.

Si vous voulez les améliorer, c'est oui. Si, en revanche, vous voulez tout regrouper à Bordeaux, c'est non, parce que nous avons déjà donné.

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