Intervention de Jean François Mbaye

Séance en hémicycle du mardi 6 octobre 2020 à 21h30
Restitution de biens culturels à la république du bénin et à la république du sénégal — Article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

Je voudrais tout d'abord saluer nos trois rapporteurs, en comptant Mme la rapporteure d'application, pour leur travail, car ce texte a été examiné conjointement par la commission des affaires étrangères et par celle des affaires culturelles. Je les en remercie sincèrement.

Cela a déjà été dit à plusieurs reprises : la diplomatie culturelle revêt une importance capitale pour les relations unissant notre pays à ses partenaires, qu'il s'agisse de les renforcer ou de les enrichir lorsqu'elles sont bien établies, comme c'est le cas entre la France et la République du Sénégal. Tout à l'heure, en entendant l'une de nos collègues évoquer une demande communautariste, indigéniste, j'ai pensé qu'elle n'avait pas lu le texte. Le Sénégal et la France sont liés par une histoire commune, ainsi que par leur forte coopération de République à République : ce n'est pas M. le président Le Fur qui me contredira sur ce point.

L'article 2 du projet de loi permettra donc de parachever, avec l'assentiment de la représentation nationale, un geste symbolisant l'entente entre nos deux pays. Je me réjouis du retour en droit de ce sabre sur le sol sénégalais, où il se trouve d'ores et déjà exposé à la vue de ceux pour qui il constitue une manifestation physique de leur histoire.

L'histoire et la culture doivent être communes aux deux populations ; ce sont les poutres du pont qui relie les individus. Je l'ai dit en commission des affaires étrangères : la culture ne doit pas constituer l'apanage d'un État ou d'un autre, car c'est elle qui permet de jeter des ponts entre nos sociétés, qui permet aux individus de se comprendre malgré leurs différences. Elle mérite d'être partagée. En autorisant la circulation de ces oeuvres, nous concourons à renforcer une vision des relations internationales chère à la France.

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